Tracy’s Rock, le rocher fendu
Panorama de la station 6, réalisé par le commandant d’Apollo 17 Eugene A. Cernan le 13 décembre 1972, lors de la troisième EVA sur le site d’atterrissage de Taurus-Littrow. L’astronaute-scientifique Harrison H. Schmitt se déplace derrière le bloc rocheux à gauche, et le véhicule lunaire (Lunar Roving Vehicle) est stationné à droite.
Panorama de la station 6, réalisé par le commandant d’Apollo 17 Eugene A. Cernan le 13 décembre 1972, lors de la troisième EVA sur le site d’atterrissage de Taurus-Littrow. L’astronaute-scientifique Harrison H. Schmitt se déplace derrière le bloc rocheux à gauche, et le véhicule lunaire (Lunar Roving Vehicle) est stationné à droite.
Crédit image & copyright : Josep M. Drudis & Don Goldman
La Grande Nébuleuse d’Orion, vaste région proche de formation d’étoiles, est probablement la plus célèbre de toutes les nébuleuses astronomiques. Ici, des gaz lumineux entourent de jeunes étoiles très chaudes situées au bord d’un immense nuage moléculaire interstellaire, à seulement 1 500 années-lumière de nous. Sur l’image profonde présentée, en couleurs attribuées mettant en valeur les émissions de l’oxygène et de l’hydrogène, les filaments et les nappes de poussière et de gaz apparaissent avec une netteté remarquable.
La Grande Nébuleuse d’Orion est visible à l’œil nu, près de la ceinture facilement reconnaissable des trois étoiles de la célèbre constellation d’Orion. Outre un brillant amas ouvert d’étoiles connu sous le nom du Trapèze, la nébuleuse d’Orion abrite de nombreuses pouponnières stellaires. Celles-ci contiennent de grandes quantités d’hydrogène, de jeunes étoiles chaudes, des proplydes (disques protoplanétaires) et des jets stellaires projetant de la matière à grande vitesse.
Également connue sous le nom de M42, la nébuleuse d’Orion s’étend sur environ 40 années-lumière et se situe dans le même bras spiral de notre Galaxie que le Soleil.
Crédit photo : Marc Abelló (astronome amateur talentueux spécialisé en imagerie solaire).
Cette photo montre un gros plan ultra-détaillé d'un immense complexe de taches solaires sur le Soleil, composé de deux zones actives principales appelées NOAA AR 4294 et AR 4296. Ces zones ont une structure magnétique très compliquée (de type « bêta-gamma-delta »), ce qui les rend potentiellement explosives – elles peuvent déclencher de puissantes éruptions solaires.
L'image est prise en lumière H-alpha (une longueur d'onde spécifique qui révèle les détails de la couche supérieure de l'atmosphère solaire, la chromosphère). On y voit clairement des filaments de plasma tordus comme des cordes, et une activité intense tout autour.
Les deux centres actifs interagissent fortement, entourés d'une zone chaotique et bouillonnante de plasma chaud. Le traitement de l'image avec un contraste élevé permet de bien faire ressortir les tourbillons magnétiques profonds et les longs filaments qui relient les différentes taches solaires.
Ce « monstre solaire » est l'un des plus grands observés récemment (presque aussi vaste que la fameuse tache responsable de l'événement de Carrington en 1859), et il a été beaucoup surveillé en décembre 2025 pour son risque d'éruptions.
C'est une image impressionnante qui montre à quel point le Soleil peut être turbulent et magnifiquement chaotique.
#Sun #Soleil
Crédit : Ani Shastry
Située à environ 1 200 années-lumière dans la discrète constellation du Petit Renard (Vulpecula), Messier 27, la nébuleuse de l’Haltère, est la plus proche grande nébuleuse planétaire de la Terre. Capturée en narrowband HOO, cette image révèle un portrait richement texturé de la mort et du renouveau stellaires.
Issue d’une étoile mourante qui a expulsé ses couches externes il y a environ 10 000 ans, M27 brille aujourd’hui grâce aux gaz ionisés qui continuent de se dilater dans le milieu interstellaire. La structure interne lumineuse — souvent comparée à un sablier ou à un trognon de pomme — n’est que la partie la plus évidente de l’ensemble.
De faibles halos externes, de délicats filaments et des jets riches en oxygène dessinent de spectrales arches bien au-delà du cœur de la nébuleuse, révélant une histoire étonnamment vaste et complexe de pertes de masse, de pulsations stellaires et d’ondes de choc.
Les teintes turquoise de l’oxygène doublement ionisé et le cramoisi profond de l’hydrogène s’entrelacent pour former une palette évoquant un disco cosmique — un écho lumineux d’un final stellaire, tournoyant lentement sur un fond galactique constellé d’étoiles.
Autour de la nébuleuse, des étoiles lointaines et de subtiles traces de poussière apportent un contexte au cycle de vie des étoiles et à la matière recyclée qui alimentera les futures générations de soleils et de mondes. M27 n’est pas seulement un vestige : c’est une célébration de la transformation, rendue ici avec un niveau de détail en champ profond et une richesse chromatique remarquable.
#Astronomy #Astronomie
Crédit : Voyager Project, JPL et NASA
La lune de Jupiter, Io, possède des volcans actifs. Les sondes Voyager en ont observé plusieurs en éruption lors de leur passage à proximité de cette lune très énergétique en 1979. Sur l’image ci-dessus, plusieurs volcans de Io sont visibles, et l’on peut en voir un en pleine éruption. Des débris issus de cet événement explosif sont visibles dans la partie supérieure gauche de la photo, juste au-delà du limbe de Io.
On pense que le volcanisme de Io est provoqué par les importantes déformations de marée exercées par Jupiter, Europe et Ganymède. Ces forces de marée étirent Io, provoquent des frictions internes et chauffent ainsi son intérieur. L’intérieur surchauffé se dilate alors et s’échappe vers la surface par les volcans.
#Space #Espace
📷 Tomás Moreno
IC 405, également connue comme la nébuleuse de l'étoile flamboyante, est une spectaculaire nébuleuse d'émission et de réflexion située dans la constellation de l'Auriga, à une distance de 1 500 ans. Son aspect brillant et sa couleur doivent être liés à l'interaction de l'étoile AE Aurigae avec le gaz et la pollution circulante.
#Astronomie #Astronomy #Nostrfr
Orion et l’Océan des Tempêtes
Crédit image : NASA, Artemis 1
Explication : Le 5 décembre 2022, une caméra embarquée à bord du vaisseau spatial Orion, sans équipage, a capturé cette vue alors qu’Orion s’approchait de son survol lunaire de retour propulsé. Au-delà de l’un des panneaux solaires déployés d’Orion s’étend un terrain sombre et lisse le long de la bordure occidentale de l’Oceanus Procellarum. Bien visible sur la face proche de la Lune, l’Oceanus Procellarum — l’Océan des Tempêtes — est le plus vaste des maria lunaires inondés de lave. Le terminateur lunaire, la ligne d’ombre séparant la nuit et le jour lunaires, longe le côté gauche de l’image. Le cratère Marius, d’un diamètre de 41 kilomètres, se situe en haut au centre, tandis que le cratère à rayons Kepler apparaît à la limite du champ, juste à droite de l’aile du panneau solaire. Les rayons lumineux de Kepler s’étendent vers le nord et l’ouest, atteignant le fond sombre de Marius. Le 11 décembre 2022, le vaisseau spatial Orion était de retour sur son monde d’origine. La mission historique Artemis 1 s’est achevée avec l’amerrissage réussi d’Orion dans les eaux de l’océan Pacifique de la planète Terre.
Source :