L’évolution impressionnante de la taille des lanceurs spatiaux. Starship de SpaceX dépasse désormais la légendaire Saturn V, tandis que la navette spatiale, pourtant emblématique, semble presque compacte en comparaison. image #Space #Espace
UGC 1810 : galaxie en interaction violente — image du télescope Hubble image Crédit image : NASA, ESA, Hubble HLA ; Traitement et droits : Domingo Pestana Que se passe-t-il dans cette galaxie spirale ? Bien que certains détails demeurent incertains, le phénomène est très probablement lié à un affrontement gravitationnel en cours avec une galaxie voisine plus petite. La galaxie présentée, désignée seule sous le nom de UGC 1810, forme avec sa partenaire collisionnelle le système connu sous le nom d’Arp 273. La morphologie globale d’UGC 1810 — en particulier son anneau externe bleu — résulte vraisemblablement d’interactions gravitationnelles intenses et violentes. La couleur bleue de cet anneau est due à la présence d’étoiles massives, très chaudes et bleues, formées il y a seulement quelques millions d’années. La région interne de la galaxie apparaît plus ancienne et plus rouge, parcourue de filaments de poussière froide. Quelques étoiles brillantes visibles au premier plan sont sans lien avec UGC 1810, tandis que plusieurs galaxies apparaissent nettement en arrière-plan. Le système Arp 273 est situé à environ 300 millions d’années-lumière, en direction de la constellation d’Andromède. Il est très probable qu’UGC 1810 finisse par absorber sa compagne galactique au cours du prochain milliard d’années, avant de se stabiliser sous la forme d’une galaxie spirale classique. #Nostrfr #Astronomy #Astronomie
Forte aurore boréale au-dessus de Korsvika en Norvège. 📷 Borja Serra
Tracy’s Rock, le rocher fendu image Panorama de la station 6, réalisé par le commandant d’Apollo 17 Eugene A. Cernan le 13 décembre 1972, lors de la troisième EVA sur le site d’atterrissage de Taurus-Littrow. L’astronaute-scientifique Harrison H. Schmitt se déplace derrière le bloc rocheux à gauche, et le véhicule lunaire (Lunar Roving Vehicle) est stationné à droite.
M42 : À l’intérieur de la nébuleuse d’Orion image Crédit image & copyright : Josep M. Drudis & Don Goldman La Grande Nébuleuse d’Orion, vaste région proche de formation d’étoiles, est probablement la plus célèbre de toutes les nébuleuses astronomiques. Ici, des gaz lumineux entourent de jeunes étoiles très chaudes situées au bord d’un immense nuage moléculaire interstellaire, à seulement 1 500 années-lumière de nous. Sur l’image profonde présentée, en couleurs attribuées mettant en valeur les émissions de l’oxygène et de l’hydrogène, les filaments et les nappes de poussière et de gaz apparaissent avec une netteté remarquable. La Grande Nébuleuse d’Orion est visible à l’œil nu, près de la ceinture facilement reconnaissable des trois étoiles de la célèbre constellation d’Orion. Outre un brillant amas ouvert d’étoiles connu sous le nom du Trapèze, la nébuleuse d’Orion abrite de nombreuses pouponnières stellaires. Celles-ci contiennent de grandes quantités d’hydrogène, de jeunes étoiles chaudes, des proplydes (disques protoplanétaires) et des jets stellaires projetant de la matière à grande vitesse. Également connue sous le nom de M42, la nébuleuse d’Orion s’étend sur environ 40 années-lumière et se situe dans le même bras spiral de notre Galaxie que le Soleil.
Un « monstre » sur le Soleil : zoom sur un énorme groupe de taches solaires image Crédit photo : Marc Abelló (astronome amateur talentueux spécialisé en imagerie solaire). Cette photo montre un gros plan ultra-détaillé d'un immense complexe de taches solaires sur le Soleil, composé de deux zones actives principales appelées NOAA AR 4294 et AR 4296. Ces zones ont une structure magnétique très compliquée (de type « bêta-gamma-delta »), ce qui les rend potentiellement explosives – elles peuvent déclencher de puissantes éruptions solaires. L'image est prise en lumière H-alpha (une longueur d'onde spécifique qui révèle les détails de la couche supérieure de l'atmosphère solaire, la chromosphère). On y voit clairement des filaments de plasma tordus comme des cordes, et une activité intense tout autour. Les deux centres actifs interagissent fortement, entourés d'une zone chaotique et bouillonnante de plasma chaud. Le traitement de l'image avec un contraste élevé permet de bien faire ressortir les tourbillons magnétiques profonds et les longs filaments qui relient les différentes taches solaires. Ce « monstre solaire » est l'un des plus grands observés récemment (presque aussi vaste que la fameuse tache responsable de l'événement de Carrington en 1859), et il a été beaucoup surveillé en décembre 2025 pour son risque d'éruptions. C'est une image impressionnante qui montre à quel point le Soleil peut être turbulent et magnifiquement chaotique. #Sun #Soleil
M 27 – La nébuleuse de l’Haltère image Crédit : Ani Shastry Située à environ 1 200 années-lumière dans la discrète constellation du Petit Renard (Vulpecula), Messier 27, la nébuleuse de l’Haltère, est la plus proche grande nébuleuse planétaire de la Terre. Capturée en narrowband HOO, cette image révèle un portrait richement texturé de la mort et du renouveau stellaires. Issue d’une étoile mourante qui a expulsé ses couches externes il y a environ 10 000 ans, M27 brille aujourd’hui grâce aux gaz ionisés qui continuent de se dilater dans le milieu interstellaire. La structure interne lumineuse — souvent comparée à un sablier ou à un trognon de pomme — n’est que la partie la plus évidente de l’ensemble. De faibles halos externes, de délicats filaments et des jets riches en oxygène dessinent de spectrales arches bien au-delà du cœur de la nébuleuse, révélant une histoire étonnamment vaste et complexe de pertes de masse, de pulsations stellaires et d’ondes de choc. Les teintes turquoise de l’oxygène doublement ionisé et le cramoisi profond de l’hydrogène s’entrelacent pour former une palette évoquant un disco cosmique — un écho lumineux d’un final stellaire, tournoyant lentement sur un fond galactique constellé d’étoiles. Autour de la nébuleuse, des étoiles lointaines et de subtiles traces de poussière apportent un contexte au cycle de vie des étoiles et à la matière recyclée qui alimentera les futures générations de soleils et de mondes. M27 n’est pas seulement un vestige : c’est une célébration de la transformation, rendue ici avec un niveau de détail en champ profond et une richesse chromatique remarquable. #Astronomy #Astronomie
Image astronomique du jour 14 décembre 2025 Survol de Ganymède et de Jupiter par Juno Crédit vidéo : NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS ; Animation : Koji Kuramura, Gerald Eichstädt, Mike Stetson ; Musique : Vangelis Explication : À quoi ressemblerait un vol au-dessus de la plus grande lune du Système solaire ? En 2021, la sonde robotique Juno a survolé l’immense lune de Jupiter, Ganymède, et a pris des images qui ont ensuite été assemblées numériquement pour créer un survol détaillé. Lorsque la vidéo présentée commence, Juno rase la surface bicolore de cette lune d’environ 5 268 km de diamètre, révélant un paysage glacé et extraterrestre, riche en sillons et en cratères. Les sillons sont probablement dus au déplacement de plaques de la surface, tandis que les cratères résultent d’impacts violents. En poursuivant son orbite, Juno effectue ensuite son 34ᵉ passage rapproché au-dessus des nuages de Jupiter. La vidéo reconstruite numériquement montre de nombreux nuages tourbillonnants dans les régions nord, des zones et bandes colorées ceinturant la planète aux latitudes intermédiaires — mettant en évidence plusieurs nuages ovales blancs appartenant à la « Chaîne de perles » — puis, enfin, d’autres formations nuageuses tourbillonnantes dans l’hémisphère sud. Source : #Astronomy #Astronomie