đ OSIRIS-APEX survole la Terre avant sa mission vers Apophis
La sonde OSIRIS-APEX de la NASA a photographiĂ© la Terre alors quâelle passait Ă environ 3 400 kilomĂštres au-dessus de sa surface. Ă titre de comparaison, les satellites en orbite terrestre basse Ă©voluent gĂ©nĂ©ralement jusquâĂ 1 200 miles (2 000 kilomĂštres) dâaltitude.
Cette vidĂ©o, composĂ©e dâenviron 424 images individuelles capturĂ©es par lâimager StowCam de lâengin spatial, montre le pont instrumental dâOSIRIS-APEX au premier plan tout en offrant une vue de la Terre alors que la sonde survole lâocĂ©an Atlantique. On distingue lâAmĂ©rique du Sud sur le cĂŽtĂ© gauche de lâimage.
OSIRIS-APEX, ex-OSIRIS-REx reconvertie en exploratrice cosmique, a dĂ©sormais pour mission de rejoindre et dâĂ©tudier de prĂšs lâastĂ©roĂŻde Apophis. Elle analysera sa surface, sa structure et les secousses que lâastĂ©roĂŻde subira lors de son passage trĂšs rapprochĂ© de la Terre en 2029 â un vĂ©ritable contrĂŽle technique interplanĂ©taire.
đœ : NASA/Goddard/University of Arizona/Lockheed Martin
#Space #Espace
Crédit image : NASA, Johns Hopkins Univ. APL, Arizona State U., CIW
Le vaste bassin Caloris sur Mercure est lâun des plus grands bassins dâimpact du systĂšme solaire, formĂ© au tout dĂ©but de lâhistoire du systĂšme solaire par lâimpact dâun corps de la taille dâun gros astĂ©roĂŻde. Ce bassin fracturĂ© et aux multiples reliefs sâĂ©tend sur environ 1 500 kilomĂštres dans cette mosaĂŻque en couleurs amĂ©liorĂ©es, rĂ©alisĂ©e Ă partir des donnĂ©es dâimagerie de la sonde MESSENGER en orbite autour de Mercure.
Caloris, le plus jeune grand bassin dâimpact de Mercure, a ensuite Ă©tĂ© rempli par des laves qui apparaissent orange dans la mosaĂŻque. Les cratĂšres formĂ©s aprĂšs cette inondation ont excavĂ© des matĂ©riaux situĂ©s sous les laves de surface. Ces matĂ©riaux, visibles par des teintes bleu contrastantes, offrent probablement un aperçu du sol original du bassin. Lâanalyse de ces cratĂšres suggĂšre que lâĂ©paisseur de la couverture volcanique est comprise entre 2,5 et 3,5 kilomĂštres. Les taches oranges autour du pourtour du bassin seraient des Ă©vents volcaniques.

Ceraunius Tholus (en haut) et Uranius Tholus (en bas) forment un duo volcanique pĂ©tillant au cĆur de la rĂ©gion de Tharsis, sur Mars.
Le premier, Ceraunius Tholus, affiche un diamĂštre dâenviron 130 km et se dresse fiĂšrement Ă 5,5 km au-dessus du paysage martien. Ses flancs sont sillonnĂ©s de nombreuses vallĂ©es qui lui donnent un charme de vieil aventurier Ă©rodĂ©.
Son voisin Uranius Tholus, plus modeste mais tout aussi distinguĂ©, mesure 62 km Ă la base pour une hauteur dâenviron 4,5 km. Un petit volcan, certes, mais au panache tout Ă fait respectable !
đ· CrĂ©dit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum), CC BY-SA 3.0 IGO
#Mars

Cette image montre la galaxie Messier 94, située dans la petite constellation boréale des Chiens de chasse, à environ 16 millions d'années-lumiÚre.
Ă l'intĂ©rieur de l'anneau brillant qui entoure Messier 94, de nouvelles Ă©toiles se forment Ă un rythme Ă©levĂ© et de nombreuses jeunes Ă©toiles brillantes y sont prĂ©sentes â c'est pourquoi cette caractĂ©ristique est appelĂ©e un anneau de formation d'Ă©toiles.
La forme particuliĂšre de cette rĂ©gion de formation d'Ă©toiles est probablement due Ă une onde de pression se propageant depuis le centre galactique, comprimant le gaz et la poussiĂšre des rĂ©gions pĂ©riphĂ©riques. Cette compression entraĂźne l'effondrement du gaz en nuages ââplus denses. Ă l'intĂ©rieur de ces nuages, la gravitĂ© attire le gaz et la poussiĂšre jusqu'Ă ce que la tempĂ©rature et la pression soient suffisamment Ă©levĂ©es pour permettre la formation d'Ă©toiles.
Crédit: ESA/Hubble et NASA
#Astronomie #Astronomy