Quelqu’un rencontre-t-il le même problème ? Depuis la mise à jour d’Amethyst, une centaine de relais sont enregistrés, je ne peut rien modifier et l’application ne fonctionne plus correctement.
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📸 NASA / ESA / Hubble
Il y a environ 40 000 ans, une explosion stellaire s’est produite dans la constellation du Taureau, à environ 3 000 années-lumière de la Terre. Une étoile en fin de vie a littéralement volé en éclats dans un violent soubresaut, devenant extrêmement lumineuse tout en projetant sa matière dans l’espace.
Quarante millénaires plus tard, il ne subsiste de cet astre qu’un pulsar : un petit corps très dense, en rotation rapide sur lui-même, qui balaie l’espace de son rayonnement à la manière d’un phare côtier.
La matière expulsée lors de l’explosion a continué à s’étendre et à se diluer, jusqu’à former aujourd’hui un réseau complexe de filaments d’oxygène et d’hydrogène, illuminés par le passage de l’onde de choc issue de la supernova.
Cette nébuleuse s’étend sur près de 150 années-lumière.
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Le météore et l’amas stellaire
Crédit image & droits d’auteur : Yousif Alqasimi & Essa Al Jasmi
Explication : Parfois, même le ciel réserve des surprises. Pour observer davantage d’étoiles et de faibles nébulosités dans l’amas des Pléiades (M45), on réalise de longues poses. Bien souvent, des éléments moins intéressants apparaissent sur ces clichés, puis sont supprimés lors du traitement : pixels défectueux, impacts de rayons cosmiques, images traversées par des nuages brillants ou la Lune, traînées d’avions, reflets optiques, passages discrets de satellites, voire même le sillage d’insectes. Mais il arrive aussi qu’un événement remarquable soit capturé par hasard. Ce fut le cas il y a quelques semaines à al-‘Ula, en Arabie Saoudite, lorsqu’un météore éclatant a traversé le ciel pendant une exposition d’une heure des Pléiades. Aux côtés des célèbres étoiles bleues brillantes, des étoiles bleues moins connues et moins lumineuses, et de la poussière réfléchissante entourant l’amas, ce fragment rocheux rapide a laissé une traînée verte caractéristique, probablement due à la vaporisation de métaux.
Source :
Crédit image : NASA – Rayons X : Chandra (CXC), Optique : Hubble (STScI), Infrarouge : Spitzer (JPL-Caltech)
Explication :
Au cœur de la nébuleuse du Crabe se trouve une étoile à neutrons de la taille d’une ville, fortement magnétisée, tournant sur elle-même 30 fois par seconde. Connue sous le nom de pulsar du Crabe, elle apparaît comme le point lumineux central dans le tourbillon gazeux qui constitue le noyau de la nébuleuse. Large d’environ douze années-lumière, l’image spectaculaire met en valeur les gaz incandescents, les cavités et les filaments tourbillonnants proches du centre.
L’image combinée rassemble la lumière visible captée par le télescope spatial Hubble (en violet), les rayons X de l’observatoire Chandra (en bleu) et l’infrarouge du télescope Spitzer (en rouge). Tel une dynamo cosmique, le pulsar du Crabe alimente l’émission de la nébuleuse, engendrant une onde de choc dans le milieu environnant et accélérant les électrons en spirale.
Avec une masse supérieure à celle du Soleil et une densité comparable à celle d’un noyau atomique, ce pulsar en rotation constitue le cœur effondré d’une étoile massive qui a explosé. Les régions externes de la nébuleuse du Crabe représentent les vestiges en expansion des gaz issus de cette étoile. L’explosion en supernova fut observée depuis la Terre en l’an 1054.
Source :
UGC 2885, surnommée « la galaxie Godzilla » pourrait être la plus grande du voisinage cosmique. Elle est 2,5 fois plus large que notre Voie lactée et contient dix fois plus d’étoiles. Cette galaxie se situe à 232 millions d’années-lumière, dans la constellation septentrionale de Persée.
📷 : NASA, ESA et B. Holwerda (Université de Louisville)
📸 NASA/JPL/Space Science Institute
Cette vue en fausses couleurs du cratère Herschel (130 km de diamètre) montre des matériaux légèrement bleutés autour du cratère, contrastant avec les terrains plus anciens verdâtres. Ces différences pourraient refléter des variations subtiles de composition de surface.
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Cette image emblématique des Piliers de la Création, capturée par le télescope James Webb, combine les données des caméras NIRCam (proche infrarouge) et MIRI (moyen infrarouge). Elle révèle une région de formation stellaire dans la nébuleuse de l’Aigle, à 6 500 années-lumière.
La lumière proche infrarouge (NIRCam) met en évidence des milliers d’étoiles, dont de jeunes astres sous forme de sphères orange brillantes à l’extérieur des piliers poussiéreux. La lumière moyen infrarouge (MIRI) dévoile la poussière en teintes orange et indigo, formant un « V » et masquant les zones denses des piliers, où se forment de nouvelles étoiles. Ces piliers, composés de gaz et de poussière, favorisent la naissance d’étoiles lorsque des nœuds denses s’effondrent sous leur gravité, chauffent et créent des astres. Les jeunes étoiles, surtout visibles aux extrémités des piliers, émettent des jets supersoniques interagissant avec les nuages environnants.
Le milieu interstellaire et une bande de poussière de la Voie lactée masquent l’univers lointain, mettant en avant les étoiles locales. Les instruments NIRCam et MIRI, développés par des équipes incluant l’Université d’Arizona, Lockheed Martin, l’ESA, la NASA et le JPL, ont permis cette image spectaculaire.
Crédits : NASA, ESA, CSA, STScI ; Traitement : J. DePasquale, A. Pagan, A. M. Koekemoer (STScI).
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📷 Miguel Claro