Hypérion, curieux satellite
Photo : ©NASA/JPL/Space Science Institute
Lors de sa longue mission autour de Saturne, la sonde Cassini nous a fourni de magnifiques images des satellites naturels de cette planète géante. Voici l'image la plus détaillée d'Hypérion obtenue à 33 000 km de distance. On découvre un corps peu dense, de forme irrégulière et ayant subi de nombreux impacts. Sa densité particulièrement faible, au regard de sa taille (280 km de long) implique une faible gravité et une grande porosité du satellite. Lors des impacts, le sol s'est surtout comprimé et les rares éjectas ne sont pas retombés à sa surface, car la gravité est très faible. Cela lui confère cet aspect si particulier
Photo : ©NASA/JPL/Space Science Institute
Lors de sa longue mission autour de Saturne, la sonde Cassini nous a fourni de magnifiques images des satellites naturels de cette planète géante. Voici l'image la plus détaillée d'Hypérion obtenue à 33 000 km de distance. On découvre un corps peu dense, de forme irrégulière et ayant subi de nombreux impacts. Sa densité particulièrement faible, au regard de sa taille (280 km de long) implique une faible gravité et une grande porosité du satellite. Lors des impacts, le sol s'est surtout comprimé et les rares éjectas ne sont pas retombés à sa surface, car la gravité est très faible. Cela lui confère cet aspect si particulier
On pourrait croire à des arbres sur Mars, mais il n’en est rien.
Des groupes de traînées brun foncé ont été photographiés par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter sur des dunes de sable rosé en train de dégeler, recouvertes d’une fine couche de givre. L’image ci-dessus a été prise en avril 2008, près du pôle Nord martien. À cette période, le sable sombre situé à l’intérieur des dunes devenait de plus en plus visible à mesure que le Soleil printanier faisait fondre la glace plus claire de dioxyde de carbone.
Lorsqu’il se trouve près du sommet d’une dune, ce sable sombre peut dévaler la pente et laisser derrière lui des traînées sur la surface — des marques qui, à première vue, ressemblent à des arbres dressés devant des zones plus claires… mais sans aucune ombre portée.
L’image couvre environ un kilomètre, avec une résolution permettant de distinguer des objets d’environ 25 centimètres.
Crédit : NASA/JPL/University of Arizona
Le télescope spatial James Webb de la NASA a observé Herbig-Haro 49/50, un flot de matière provenant d’une étoile encore en formation toute proche, en lumière infrarouge proche et moyenne, avec une résolution exceptionnelle.
Boucles coronales sur le Soleil
Crédit image et droit d'auteur : Andrea Vanoni
Explication : Notre Soleil entre fréquemment en éruption sous forme de boucles. Le plasma solaire chaud s'échappe de la surface du Soleil en formant des protubérances, dont le type le plus courant est une simple boucle. La forme en boucle provient du champ magnétique du Soleil, qui est tracé par les électrons et les protons en spirale. De nombreuses boucles dans la couronne inférieure du Soleil sont suffisamment grandes pour envelopper la Terre et sont suffisamment stables pour durer des jours. Elles se produisent généralement près des régions actives qui comprennent également des taches solaires sombres. Le panneau présenté montre quatre boucles, chacune ayant été capturée près du bord du Soleil en 2024 et 2025. Les images ont été prises par un télescope personnel à Mantoue, en Italie, et dans une couleur de lumière très spécifique émise principalement par l'hydrogène. Certaines protubérances solaires s'ouvrent soudainement et éjectent des particules dans le système solaire, déclenchant une séquence météorologique spatiale qui peut affecter le ciel et les systèmes électriques de la Terre.
Source: 
Cette nouvelle image regorge de nuages de gaz qui constituent en partie la vaste nurserie stellaire baptisée Nébuleuse de la Crevette (également connue sous les références Gum 56 et IC 4628). Acquise au moyen du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres installé à l'Observatoire de La Silla au Chili, elle est certainement l'une des plus belles photographies jamais acquises de cet objet. Y figurent des amas de jeunes étoiles chaudes blotties au sein des nuages qui forment la nébuleuse.
Crédit:ESO
Un champ profond de la Nébuleuse de l'Hélice
Crédit et droits d'auteur de l'image : George Chatzifrantzis
Explication : La Nébuleuse de l'Hélice vous regarde-t-elle ? Non, pas au sens biologique, mais elle ressemble étrangement à un œil. La Nébuleuse de l'Hélice tire son nom du fait qu'elle semble être observée le long de l'axe d'une hélice. En réalité, on sait maintenant qu'elle possède une géométrie étonnamment complexe, incluant des filaments radiaux et des boucles externes étendues. La Nébuleuse de l'Hélice (également connue sous le nom de NGC 7293) est l'un des exemples les plus brillants et proches d'une nébuleuse planétaire, un nuage de gaz créé à la fin de la vie d'une étoile semblable au Soleil. Le noyau stellaire central restant, destiné à devenir une naine blanche, brille d'une lumière si énergétique qu'elle fait fluorescer le gaz précédemment expulsé. L'image présentée, capturée en rouge, vert et bleu mais dominée par la lumière émise principalement par l'hydrogène, a été réalisée avec 12 heures d'exposition à travers un télescope personnel situé en Grèce. Un gros plan du bord intérieur de la Nébuleuse de l'Hélice révèle des nœuds de gaz complexes dont l'origine fait encore l'objet de recherches.