Il y a 31 ans, un chapelet de fragments de la comète Shoemaker–Levy 9 est entré en collision spectaculaire avec Jupiter, laissant des cicatrices visibles sur la plus grande planète du Système solaire. Un événement céleste d'une rare intensité, immortalisé par le télescope spatial Hubble de la NASA.
Image astronomique du jour 28 juillet 2025 Collision sur l’astéroïde Dimorphos Crédit vidéo : ASI, NASA, Johns Hopkins APL, DART, LICIACube, LUKE, IOP Explication : Pourquoi cette collision est-elle aussi étrange ? En 2022, dans le but de développer une technologie de défense planétaire (traduisez : sauver notre peau), la NASA a délibérément projeté la sonde DART contre le petit satellite astéroïdal Dimorphos. L’objectif ? Modifier sa trajectoire autour de son astéroïde parent, Didymos, et démontrer ainsi que ce type d’impact pourrait, en théorie, éviter une future collision cataclysmique avec la Terre. Mais voilà : l’analyse des nouvelles données montre que les effets de l’impact ne correspondent pas tout à fait aux attentes. La vidéo présentée ici, une séquence accélérée prise par la caméra LUKE à bord du cube éjecté LICIACube, montre environ 250 secondes de la dispersion du nuage de débris de Dimorphos après la collision, tandis que Didymos — qui n’a pas pris de coup — passe au premier plan, l’air de rien. En 2026, la mission européenne Hera ira sur place pour étudier tout cela de plus près, en larguant trois mini-sondes afin d’éclaircir ce mystère cosmique... et éviter de rater notre prochain rendez-vous avec un caillou spatial menaçant.
image Les Perséides sont de retour – et chaque couleur révèle leur composition ! Chaque été, la Terre traverse la traînée de poussière laissée par la comète Swift-Tuttle, donnant naissance à l’une des pluies de météores les plus spectaculaires de l’année : les Perséides. Actives en ce moment et atteignant leur apogée à la mi-août, ces étoiles filantes peuvent produire jusqu’à 75 météores par heure sous un ciel bien sombre. Mais ce qui les rend encore plus fascinantes, c’est que chaque couleur révèle la composition chimique du météore. Lorsqu’ils pénètrent l’atmosphère terrestre à plus de 210 000 km/h, les météores s’embrasent en une série d’éclats colorés et ces couleurs sont révélatrices des éléments présents : 🔴 Rouge : oxygène & azote 🟡 Jaune doré : fer 🟣 Violet : calcium 🟠 Orange : sodium 🔵 Bleu-vert / turquoise : magnésium Les Perséides sont actives du 17 juillet au 24 août, avec un pic d’activité prévu autour des 12 et 13 août. Même avec un peu de lumière lunaire, c’est l’un des spectacles célestes les plus impressionnants à observer.
#nostrfr
Image astronomique du jour 26 juillet 2025 image Crédits et droits d'auteur de l'image de l'amas globulaire Oméga du Centaure : acquisition de données - Équipe SkyFlux, Traitement - Leo Shatz Explication : l'amas globulaire Oméga du Centaure regroupe environ 10 millions d'étoiles bien plus vieilles que le Soleil dans un volume d'environ 150 années-lumière de diamètre. Également connu sous le nom de NGC 5139, à une distance de 15 000 années-lumière, c'est le plus grand et le plus brillant des quelque 200 amas globulaires connus qui parcourent le halo de notre galaxie, la Voie Lactée. Bien que la plupart des amas d'étoiles soient constitués d'étoiles de même âge et de même composition, l'énigmatique Oméga du Centaure présente la présence de différentes populations stellaires avec des âges et des abondances chimiques variés. En fait, Oméga du Centaure pourrait être le noyau rémanent d'une petite galaxie fusionnant avec la Voie Lactée. Avec une teinte jaunâtre, les étoiles géantes rouges d'Oméga du Centaure sont faciles à repérer sur cette vue télescopique nette. Une exploration de deux décennies de cet amas dense d'étoiles avec le télescope spatial Hubble a révélé la présence d'un trou noir massif près du centre d'Oméga du Centaure. Source :
image ✨ Le télescope spatial James-Webb dévoile une merveille cosmique ! Voici N79, une région de formation d’étoiles dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie voisine de la nôtre. Capturée en infrarouge par l’instrument MIRI, cette nébuleuse brille au cœur d’un immense nuage moléculaire. 📸 ESA/Webb/NASA/CSA – O. Nayak, M. Meixner
Météore au-dessus de l’Australie. #nostrfr
image La magnifique région de formation d’étoiles Chamaeleon I, telle qu’observée par l’instrument DECam installé sur le télescope de 4 mètres Víctor M. Blanco à l’Observatoire interaméricain de Cerro Tololo. (Crédit image : CTIO/NOIRLab/DOE/NSF/AURA — Traitement d’image : T.A. Rector (Université d'Alaska à Anchorage/NSF NOIRLab), M. Zamani & D. de Martin (NSF NOIRLab))
La face cachée de la Lune, avec la Terre en arrière-plan, photographiées par la mission chinoise Chang’e-6. image
La comète ISON, photographiée par l'astronome amateur allemand Waldemar Skorupa, le 16 novembre 2013. image