Le panache et l’anneau d’Encelade Une combinaison d’images et de spectres capturés par le télescope spatial James Webb de la NASA révèle un gigantesque panache d’eau jaillissant du pôle sud d’Encelade, la lune de Saturne, formant un anneau en forme de beignet autour de la planète. Crédit : NASA, ESA, ASC, G. Villanueva (Centre spatial Goddard de la NASA), A. Pagan (STScI), L. Hustak (STScI)
🌟 Top 16 des étoiles les plus brillantes de notre ciel nocturne 🌌 image ✨ 1. Sirius – La reine de la nuit ! Dans le Grand Chien, c’est la plus brillante de toutes. Un duo stellaire à 8,6 a.l. ✨ 2. Canopus – Géante blanche du Navire Argo, à 310 a.l., elle brille surtout pour l’hémisphère sud. ✨ 3. Rigil Kentaurus – Le proche voisin ! Alpha du Centaure, triple système dont Proxima est l’étoile la plus proche de nous. ✨ 4. Arcturus – Vieille dame orangée de la constellation du Bouvier. Elle est plus de 100 fois plus lumineuse que le Soleil ! ✨ 5. Vega – L’étoile d'été du nord ! Dans la Lyre, c’est un joyau bleu-blanc à 25 a.l. ✨ 6. Capella – Un quatuor stellaire dans le Cocher, souvent sous-estimé. ✨ 7. Rigel – Supergéante bleue d’Orion, une vraie puissance à plus de 800 a.l. ✨ 8. Procyon – Petite mais brillante, elle fait équipe avec Sirius dans le Triangle d'hiver. ✨ 9. Achernar – Une étoile rapide et aplatie du fleuve Eridan, visible surtout dans le sud. ✨ 10. Bételgeuse – Colosse rouge et capricieux d’Orion, elle pourrait exploser… un jour. ✨ 11. Hadar – Compagne de la Croix du Sud, c’est une géante bleue massive. ✨ 12. Altaïr – À peine 17 a.l., très rapide : elle tourne en 9h contre 27 jours pour notre Soleil ! ✨ 13. Acrux – Le joyau bleu de la Croix du Sud, un système multiple spectaculaire. ✨ 14. Aldébaran – L’œil rouge du Taureau. Vieille, grosse et bien visible dans les nuits d’hiver. ✨ 15. Antarès – Son nom signifie "rival de Mars", et pour cause : c’est un monstre rouge dans le Scorpion. ✨ 16. Spica – Dans la Vierge, c’est une binaire éclatante de type B, vive et lointaine.
Image astronomique du jour 7 juillet 2025 image Comète interstellaire 3I/ATLAS Crédit image : NASA, JPL-Caltech Explication : elle vient de l'espace. Un objet extérieur à notre système solaire la traverse actuellement à grande vitesse. Classée comme comète en raison de sa chevelure gazeuse, 3I/ATLAS est seulement le troisième objet macroscopique identifié comme étant aussi extraterrestre. La trajectoire de la comète est indiquée en blanc sur la carte en vedette, où les orbites de Jupiter, Mars et de la Terre sont indiquées en or, rouge et bleu. Actuellement, la comète 3I/ATLAS est à peu près à la distance de Jupiter du Soleil - mais elle se rapproche, son approche la plus proche de notre Soleil étant prévue dans l'orbite de Mars fin octobre. Prévue pour passer près de Mars et de Jupiter, 3I/ATLAS ne devrait pas passer près de la Terre. L'origine de la comète 3I/ATLAS reste inconnue. Bien que l'activité initiale indique une comète relativement normale, les observations futures sur la composition et la nature de 3I/ATLAS se poursuivront certainement.
Observer Orion, c’est assister en temps réel au cycle de vie des étoiles. image La constellation d’Orion illustre, en un seul champ visuel, les différentes phases de l’évolution stellaire. Tout commence avec Bételgeuse, une supergéante rouge située à l’épaule d’Orion. Cette étoile massive, instable et en fin de vie, est sur le point d’achever son évolution. Dans un délai estimé à moins de 100 000 ans — une échelle infime à l’échelle cosmique — elle explosera en supernova. Cet événement cataclysmique produira un éclat suffisant pour surpasser la luminosité de la Lune, rendant temporairement la nuit plus brillante que le jour. Au centre de la constellation, le Baudrier d’Orion attire l’attention : il se compose de trois étoiles alignées — Alnitak, Alnilam et Mintaka. Il s’agit de supergéantes bleues, plus jeunes que Bételgeuse mais partageant une même destinée évolutive : une phase de combustion rapide suivie d’une fin violente, sous forme de supernova, laissant derrière elles des objets compacts tels que des étoiles à neutrons ou des trous noirs. Sous le Baudrier se trouve la nébuleuse d’Orion (M42), une région H II active. Ce vaste nuage de gaz ionisé constitue une pépinière stellaire, où la contraction gravitationnelle de la matière donne naissance à de nouvelles étoiles, dont certaines seront, à terme, les géantes de demain. En observant Orion, on ne voit pas simplement une figure céleste : on perçoit une chronologie dynamique, où coexistent des étoiles en fin de vie, des étoiles en phase stable de combustion, et des protoétoiles en formation. C’est un instantané de l’évolution stellaire, étalé sur des millions d’années, rendu visible en une seule nuit. Observer Orion, c’est donc assister au fonctionnement continu de la mécanique céleste — une démonstration saisissante de l’astrophysique en action. 📷 Crédit image de fond : Akira Fuji
Au cours de son orbite autour de Mars, l’orbiteur Tianwen-1 a activé l’ensemble de ses sept instruments embarqués afin de mener une campagne continue de télédétection globale de la planète rouge. Une image du cratère d’impact Triolet, prise par la caméra haute résolution le 17 avril 2022, présente une résolution d’environ 0,8 mètre par pixel ; on y distingue clairement les stries de pente saisonnières sur les parois du cratère. Par ailleurs, une image partielle de la région de Valles Marineris, acquise le 1er avril 2022 par la caméra moyenne résolution, offre une résolution d’environ 65 mètres par pixel.
L'Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) a publié une série de séquences montrant l'atterrissage et les déplacements du rover Zhurong sur Mars. Dans cette compilation vidéo, des effets sonores artificiels ont été ajoutés aux images d'origine fournies par la CNSA, à l'exception de l'enregistrement audio réel capté lors de la descente de Zhurong sur la rampe du module d'atterrissage. #Space
🌙 Combien de lunes dans notre Système solaire ? image 🌍 Terre 1 satellite naturel : la Lune, le plus grand des planètes telluriques. 🔴 Mars 2 petites lunes : Phobos et Deimos. 🟠 Jupiter 84 lunes confirmées, dont 72 numérotées et 57 nommées. Les 4 lunes galiléennes (Io, Europe, Ganymède, Callisto) sont les plus connues. Satellites classés selon leur type d’orbite (prograde/rétrograde) en plusieurs groupes. 🪐 Saturne 274 satellites connus, dont 228 confirmés et 63 nommés. Titan, deuxième plus grande lune du Système solaire. Des dizaines de lunes irrégulières + environ 150 satellites mineurs dans les anneaux, difficilement quantifiables. 🔵 Uranus 27 lunes toutes nommées. 5 grandes lunes (équilibre hydrostatique), 13 lunes internes, 9 externes. 🔵 Neptune 14 lunes, dont Triton, très massif et à orbite rétrograde (probable capture). 7 lunes intérieures régulières, 6 extérieures irrégulières. ⚫ Pluton (planète naine) 5 satellites. Charon, très massif, forme un système binaire avec Pluton. Les autres : Nix, Hydra, Kerberos, Styx. #Astronomy #Space #nostrfr
Image astronomique du jour 6 juillet 2025 image Le pôle Nord spiralé de Mars Crédit image : ESA / DLR / FU Berlin ; NASA MGS MOLA Science Team Explication : pourquoi y a-t-il une spirale autour du pôle Nord de Mars ? Chaque hiver, ce pôle développe une nouvelle couche externe d'environ un mètre d'épaisseur, composée de dioxyde de carbone gelé provenant de la fine atmosphère martienne. Cette nouvelle couche se dépose sur une couche de glace d'eau présente toute l'année. Des vents forts soufflent depuis le centre de la calotte et tourbillonnent sous l'effet de la rotation de la planète rouge, contribuant ainsi à la structure spirale du Planum Boreum. L'image présentée est une mosaïque en perspective générée en 2017 à partir de nombreuses images prises par Mars Express de l'ESA et des altitudes extraites de l'altimètre laser de la mission Mars Global Surveyor de la NASA.
Zoom sur Phobos, lune martienne image Voici Stickney, le plus grand cratère de cette petite lune de Mars. Il fait 9 km de diamètre, ce qui représente une part importante d'un corps céleste qui n'en mesure à peine que 22 ! Sur cette image en fausses couleurs saturées, prise par la sonde MRO le 23 mars 2008, on peut même apercevoir un cratère plus petit à l'intérieur : Limtoc, niché comme une cicatrice dans la cicatrice. C'est une preuve spectaculaire que même les petites lunes ont une histoire mouvementée ! #nostrfr #Astronomy #Space #Astronomie
Image astronomique du jour 5 juillet 2025 image Ou4 : La nébuleuse du calmar géant Crédit image et droit d'auteur : Massimo Di Fusco Explication : difficile à capturer, ce mystérieux nuage interstellaire en forme de calmar s'étend sur près de trois pleines lunes dans le ciel de la planète Terre. Découverte en 2011 par l'astro-imageur français Nicolas Outters, la forme bipolaire de la nébuleuse du calmar se distingue ici par l' émission bleue révélatrice d' atomes d'oxygène doublement ionisés. Bien qu'apparemment entourée par la région d'émission d'hydrogène rougeâtre Sh2-129, la distance et la nature réelles de la nébuleuse du calmar ont été difficiles à déterminer. Pourtant, une étude suggère que Ou4 se trouve réellement dans Sh2-129, à quelque 2 300 années-lumière. Conformément à ce scénario, le calmar cosmique représenterait un spectaculaire écoulement de matière entraîné par un triple système d'étoiles chaudes et massives, catalogué HR8119, observé près du centre de la nébuleuse. Si tel est le cas, cette nébuleuse du calmar véritablement géante mesurerait physiquement plus de 50 années-lumière de diamètre. #nostrfr