Une pelletée, deux, trois, quatre, cinq… Le bras robotique de l’atterrisseur InSight dépose du régolithe martien sur le câble de son sismomètre SEIS, afin d’améliorer son isolation thermique. 🎯 Objectif : minimiser les variations de température affectant les câbles pour garantir une meilleure sensibilité aux séismes martiens.
image L'atterrisseur martien InSight de la NASA a pris ce dernier selfie le 24 avril 2022, le 1 211e jour martien (sol) de la mission. L'atterrisseur est recouvert de beaucoup plus de poussière que lors de son premier selfie , pris en décembre 2018, peu après l'atterrissage, ou lors de son deuxième selfie , composé d'images prises en mars et avril 2019.
Coucher de soleil sur Mars, capturé par l’atterrisseur InSight de la NASA. #nostrfr
Apollo 12 rend visite à Surveyor 3 image Crédit image : équipage d’Apollo 12, NASA Apollo 12 fut la deuxième mission ayant permis à des humains d’alunir. Le site d’atterrissage avait été choisi à proximité de l’endroit où s’était posé Surveyor 3, une sonde robotique qui avait atterri sur la Lune trois ans auparavant. Sur la photographie présentée, prise par le pilote du module lunaire Alan Bean, on voit le commandant de mission Pete Conrad secouer la sonde Surveyor pour tester la solidité de son implantation dans le sol lunaire. On aperçoit le module lunaire en arrière-plan.
Une photo de l’atterrisseur Vikram de la mission lunaire indienne Chandrayaan-3, prise par le rover Pragyan. image
🇮🇳 Vidéo montrant le rover Pragyaan de la mission indienne Chandrayaan-3 en train de descendre sur le sol lunaire.
🇮🇳 Alunissage de Chandrayaan‑3 le 23 août 2023 L’atterrisseur a manœuvré avec une précision remarquable pour éviter les irrégularités du terrain lunaire, marquant deux pauses stratégiques afin que ses caméras puissent identifier une zone d’atterrissage stable. Cette descente contrôlée, orchestrée par l’intelligence artificielle développée par l’ISRO, constitue une véritable prouesse technologique.
Le bruit du vent sur Mars image Le rover Perseverance de la NASA a vécu une expérience assez exceptionnelle sur Mars : il s’est retrouvé au cœur d’un tourbillon de poussière, appelé dust devil, et a pu l’enregistrer sous plusieurs angles à la fois. Le rover est équipé de deux micros, semblables à ceux qu’on pourrait trouver dans le commerce, dont un installé sur son mât, intégré à l’instrument SuperCam. Lors du passage du tourbillon, ce micro de mât a capté le bruit du vent et même celui des grains de poussière venant frapper le rover. En même temps, la caméra de navigation prenait des photos et la station météo du rover (MEDA) mesurait une chute brutale de pression, comme celle qu’on ressent quand une bourrasque nous passe dessus.