L'idée que Bitcoin est traçable et ne convient pas aux utilisations criminelles est là depuis 2011 [1], et pourtant les criminels continuent de s'en servir (avec Monero). Bitcoin peut tout à fait être utilisé anonymement, notamment grâce au mélange de bitcoins (CoinJoin).
L'acceptation de cet élément de propagande par les bitcoineurs est une stratégie ayant pour but d'éviter l'interdiction de Bitcoin par les pouvoirs publics [2].
Le problème, c'est que nouveaux arrivants y croient et sont amenés à imaginer que la confidentialité n'est pas essentielle. Cependant, sans elle, il n'y a pas de résistance à la censure, ni de résistance à l'altération du protocole, donc rien qui ne garantisse la limite des 21 M.
Sans confidentialité, Bitcoin n'est qu'un vulgaire système de monnaie numérique contrôlé par l'État.
Les attaques contre les proches des détenteurs de bitcoins sont sordides, et très inquiétantes pour l'avenir de ce pays qu'est la France. Mais ce n'est pas la faute des médias si les criminels exploitent le caractère « sans autorisation » de la cryptomonnaie.
Il n'y a pas de solution technique parfaite : même avec des verrous temporels, on ne peut pas empêcher un transfert de finir par se faire, quand bien même ce serait le paiement d'une rançon.
[1]
[2]
The Atlantic
Libertarian Dream? A Site Where You Buy Drugs With Digital Dollars
Silk Road is an underground website, accessible only through the Tor network, that appears to do a brisk trade in illicit substances
Garzik encourages regulation
Garzik encourages regulation
