Ma césarienne a été une expérience incroyable… et c’est grâce à ma sage-femme AAD. Je voulais enfanter à domicile. J’étais préparée, j’en rêvais même. Mais, comme souvent, rien ne s’est passé comme prévu (la vie, quoi !). Bébé était en siège au troisième trimestre et rien ne le faisait bouger. Je commençais à désespérer. Heureusement, Elena, mon incroyable sage-femme libérale, était toujours là. Elle m’a donné confiance, m’a rappelé que j’étais capable, même au sein d’un hôpital. Elle m’a expliqué le déroulé d’un accouchement physiologique pour un bébé en siège, m’a montré les positions qui favorisent le travail… toutes ces informations que je n’avais pas eues à la maternité et qui se sont révélées essentielles. Quand le travail s’est déclenché, je suis restée dans ma bulle, suivant les recommandations d’Elena à la maison. Arrivée à la maternité, j’étais déjà dilatée à 7 pour un premier bébé en siège : du jamais vu. Les sage-femmes étaient surprises, et là encore, personne ne m’a donné de conseils pour que le travail avance. Le temps a passé, je commençais à fatiguer. L’arrivée à la maternité m’a fait sortir de ma bulle et le manque de confiance transmis par certaines équipes se faisait sentir… le travail n’avançait plus. La tension est montée, je me suis sentie agressée par l’anesthésiste et l’obstétricien. On nous a fait peur alors que tout allait bien. Avec mon compagnon, nous avons commencé à céder… le fameux combo péri-syntho. On nous a dit que le bébé commençait à fatiguer (rien ne se voyait sur le monito, ils n’arrivaient même pas à nous le montrer, mais nous étions perdus). J’ai senti que c’était trop pour moi. J’ai accepté la césarienne. Et pourtant, sur le moment, j’ai eu l’impression que chaque étape était MON CHOIX. Que j’avais choisi cette césarienne, alors que c’était à l’opposé de mon projet initial. Parce qu’Elena m’avait tout appris et que j’avais tout donné. Cette césarienne aurait pu être traumatique. À la place, j’étais fière de pouvoir dire que j’avais tout donné, que c’était puissant et beau, et que je n’étais pas seule. Je suis Susana, doula, et j’accompagne les femmes à traverser l’enfantement avec confiance et puissance, même quand tout ne se passe pas comme prévu. #cesarienne #sagefemme #accouchement #bebeensiege #doula #nostrfr #enfantement #birth image
La chasse aux sorcières continue en France. Elena Le Gal, sage-femme pratiquant les accouchements à domicile (AAD), vient d’être suspendue pendant 5 mois, à effet immédiat, sans préavis. Plus de 15 ans d’expérience. Près de 800 naissances accompagnées. Aucune plainte des familles. Au contraire : autour d’Elena, nous sommes nombreuses et nombreux à lui être profondément reconnaissant·e·s. Pour son accompagnement bienveillant. Pour la qualité de son suivi. Pour sa capacité à permettre de vrais choix éclairés. Pour son engagement. Grâce à elle, j’ai vécu une césarienne non traumatique alors que je souhaitais enfanter à domicile. Grâce à elle, j’ai vécu un AVAC guérisseur, alors qu’en maternité j’aurais probablement fini une nouvelle fois en césarienne. Et ce cas n’est pas isolé. En Gironde, ces derniers mois, trois autres sages-femmes AAD ont été suspendues, sur la base d’accusations mensongères ou inexactes. L’accouchement à domicile représente moins de 1 % des naissances en France. Il est strictement encadré, réservé aux grossesses physiologiques, et assuré par des sage-femmes diplômées, formées, avec du matériel d’urgence (monitoring, oxygène, médicaments…), des protocoles précis et une collaboration avec les maternités en cas de transfert. Les études internationales sont par ailleurs claires : pour les femmes en bonne santé, accompagnées par des professionnelles formées, l’AAD est une option sûre, avec même certains indicateurs meilleurs (moins d’interventions inutiles, plus de satisfaction maternelle). Pourtant, en France, les sage-femmes AAD exercent dans des conditions extrêmement précaires : assurance professionnelle quasi inaccessible, contrôles disproportionnés, suspensions répétées, pressions… alors qu’elles répondent à un besoin réel des familles. ❗ Une suspension, c’est : - zéro revenus du jour au lendemain - impossibilité de poursuivre les suivis en cours - l’abandon forcé des projets des familles - au moins 5 000 € de frais juridiques - les charges professionnelles qui continuent La suspension d’Elena n’est pas seulement une injustice faite à une professionnelle d’exception. C’est une atteinte directe à : - notre liberté de choix - nos droits - la qualité des soins proposés - la possibilité, pour les femmes, de choisir où et avec qui elles enfantent, lorsqu’il n’y a aucune pathologie Ce qui arrive aujourd’hui à Elena, arrive à toute une profession. Et, par ricochet, à toutes les familles. Tout zap à cette publication sera reversée au collectif de soutien des sage-femmes à domicile. #sagefemme #perinatalite #accouchementadomicile #sante #liberte #nostrfr #activism #birth #freedom image
Et si on déconstruisait les idées reçues sur l’allaitement ? « Un bébé allaité dort moins bien. » « C’est plus difficile pour un père de créer du lien avec un bébé allaité. » « Il faut contrôler les horaires des tétées. » Ces phrases, je les entends encore trop souvent. Et pourtant, elles sont tout simplement fausses. Un bébé allaité ne dort pas “moins bien” : il dort différemment. Le lait maternel est plus digeste que le lait artificiel, ce qui favorise un sommeil plus physiologique et plus réparateur. Un bébé qui dort d’une traite après un biberon ne dort pas forcément “mieux” - son organisme est simplement occupé à digérer. Concernant le lien père-bébé, il se tisse bien au-delà de la tétée. Le lien d’attachement repose avant tout sur la présence, la régularité, le contact. Le portage, le peau à peau, l’haptonomie, les soins, le cododo, la HNI… tout cela participe à la création d’un lien fort, que le bébé soit allaité ou non. Enfin, vouloir “contrôler” les tétées et leurs horaires est une idée reçue encore largement diffusée, y compris dans certaines maternités. En réalité, cela complique souvent la mise en place de l’allaitement. Le lait maternel s’adapte aux besoins du bébé, et la lactation se régule grâce à la stimulation et à la proximité. L’allaitement à la demande, dans le calme et le contact, est la clé d’un bon départ. L’allaitement, c’est une danse subtile entre physiologie, confiance et lien. Et parfois, pour sortir des injonctions ou des doutes, il suffit de remettre un peu de sens et de douceur au centre. — Je suis Susana, doula. J’accompagne les femmes et les couples dans leurs projets d’allaitement, qu’ils débutent, se poursuivent, ou se réinventent. Parce qu’allaiter, ce n’est pas seulement nourrir : c’est aussi un chemin de confiance, de lien et de transformation. #allaitement #parentalite #postpartum #doula #sommeilbebe #lienparentbebe #accompagnement #perinatalite #Nostrfr #Parenting #Breastfeeding
On nous répète souvent qu’en tant que parents, nous avons le droit de prendre soin de nous. De nous accorder du temps, de souffler, de retrouver un peu d’équilibre. Mais je crois que ce n’est pas seulement un droit. 👉 C’est un devoir. Comme dans un avion : on met d’abord son propre masque à oxygène avant d’aider les autres. Dans la vie de parent, c’est pareil. Nous ne pouvons pas bien accompagner nos enfants si notre système nerveux est épuisé, si notre réservoir émotionnel est vide. Et pourtant, beaucoup d’entre nous ont grandi dans une culture du sacrifice parental - surtout maternel - où s’oublier était presque une preuve d’amour. Je viens de là moi aussi. Et j’ai encore du chemin à faire pour me libérer de tous ces schémas. Mais aujourd’hui, je suis convaincue que prendre soin de soi quand on devient parent, c’est un acte de responsabilité. Nos enfants apprennent avant tout par imitation. Ils observent notre façon de gérer nos émotions, de nous écouter, de poser nos limites, de nous respecter. En prenant soin de nous, on leur apprend à faire de même. C’est pour cette raison que je viens de lancer le Pack enfant intérieur - débugge ton code parental ! Un outil pour les futurs papas qui souhaitent explorer leur enfant intérieur avant la naissance, se libérer de vieux schémas, et accueillir leur bébé plus apaisés et alignés : Et si tu es une future maman, toi aussi tu peux faire ce voyage avec ton compagnon, pour accueillir votre bébé plus apaisés et libérés de vos anciens schémas. — Je suis Susana, doula, et j’accompagne les couples et futurs parents vers une parentalité plus consciente et apaisée. #ParentaliteConsciente #DeveloppementPersonnel #SanteMentale #EnfantInterieur #FutursParents #PaterniteConsciente #MaterniteConsciente #Nostrfr #Parenting
On nous répète souvent qu’en tant que parents, nous avons le droit de prendre soin de nous. De nous accorder du temps, de souffler, de retrouver un peu d’équilibre. Mais je crois que ce n’est pas seulement un droit. 👉 C’est un devoir. Comme dans un avion : on met d’abord son propre masque à oxygène avant d’aider les autres. Dans la vie de parent, c’est pareil. Nous ne pouvons pas bien accompagner nos enfants si notre système nerveux est épuisé, si notre réservoir émotionnel est vide. Et pourtant, beaucoup d’entre nous ont grandi dans une culture du sacrifice parental - surtout maternel - où s’oublier était presque une preuve d’amour. Je viens de là moi aussi. Et j’ai encore du chemin à faire pour me libérer de tous ces schémas. Mais aujourd’hui, je suis convaincue que prendre soin de soi quand on devient parent, c’est un acte de responsabilité. Nos enfants apprennent avant tout par imitation. Ils observent notre façon de gérer nos émotions, de nous écouter, de poser nos limites, de nous respecter. En prenant soin de nous, on leur apprend à faire de même. C’est pour cette raison que je viens de lancer le Pack enfant intérieur - débugge ton code parental : Un outil pour les futurs papas qui souhaitent explorer leur enfant intérieur avant la naissance, se libérer de vieux schémas, et accueillir leur bébé plus apaisés et alignés. Et si tu es une future maman, toi aussi tu peux faire ce voyage avec ton compagnon, pour accueillir votre bébé plus apaisés et libérés de vos anciens schémas. — Je suis Susana, doula, et j’accompagne les couples et futurs parents vers une parentalité plus consciente et apaisée. #ParentaliteConsciente #DeveloppementPersonnel #SanteMentale #EnfantInterieur #FutursParents #Paternite #Maternite #Nostrfr #parenting
C’est fou, mais je rêve encore d’accoucher. Même épuisée, j'étais déjà prête à le revivre. Avec deux enfants, je me sens souvent dépassée. C’est déjà un immense défi d’être la mère que je veux être pour chacun d’eux. D’accompagner deux petits êtres à grandir, sans m’oublier complètement au passage. Alors non, un troisième, ce n’est pas du tout envisageable. Ni pour ma santé mentale, ni pour la leur, ni pour mon couple. Et pourtant… Dès le lendemain de mon dernier accouchement, je ne rêvais que d’une chose : enfanter à nouveau. De revivre cette expérience. Cette puissance. Cette transformation. Physique, émotionnelle, spirituelle même. Sentir ce feu intérieur. Ce moment où le corps prend les commandes. Et la douceur inouïe de ce nouveau-né posé sur moi. C’est fou, quand j’y repense. Avant ma première grossesse, j’étais terrorisée par l’idée d’accoucher. Et maintenant, c’est une des plus belles expériences de ma vie. Ce qui a tout changé ? J’ai écouté mon corps. Je lui ai fait confiance. Et il m’a montré de quoi j'étais capable. — Je suis Susana, doula et j’accompagne les futures mamans à vivre l’enfantement avec confiance, puissance et douceur. #accouchement #enfanter #maternité #doula #puissanceféminine #postpartum #nostrfr #birth
« Je ne veux pas ressasser le passé. » Cette phrase, je l'entends souvent quand je discute avec des futurs parents. Et je comprends. Parfois, le passé est lourd. Surtout celui de l’enfance. Et parfois, on s’est tellement dissocié·e qu’on ne se rend même plus compte. Jusqu’à ce que tout nous tombe dessus… au pire moment. Souvent, quand on devient parent. En plein post-partum, avec la fatigue, les montagnes russes hormonales et émotionnelles. Je comprends tellement quand on me dit : « Le passé est le passé, ça ne sert à rien de le fouiller, je veux un nouveau départ pour mon enfant. » Parce que oui, c’est souvent dur. Revenir sur son vécu. Sur son enfance. Sur sa relation avec ses parents. Devoir mettre de nouvelles limites. Réparer. Prendre soin de son enfant intérieur. Et parfois, faire le deuil des grands-parents idéaux qu’on avait rêvés pour nos enfants. Mais… c’est bien là le chemin. Tout ce qu’on ne dit pas, tout ce qu’on cache - même inconsciemment -, nos enfants le ressentent. Et ils reproduisent nos modèles, nos comportements. Alors oui, ça a été une des choses les plus dures que j’ai faites. Mais après la naissance de mes enfants, j’ai changé de regard. Je me suis demandée : → Comment j’aimerais que mes enfants me voient plus tard ? → Quelle relation je veux avoir avec eux, une fois adultes ? Et j’ai reproduit cela face à ma propre mère. Ce n’était pas facile. Notre relation était basée sur des mensonges, du chantage émotionnel, des conventions sociales. J’ai dû lui dire clairement que cela ne m’intéressait plus. Que les mensonges étaient finis. Que le chantage émotionnel n’était plus acceptable pour moi. Et vous savez quoi ? Elle a pleuré en me disant merci. — Je suis Susana, doula, et j’ai créé un pack pour aider les futurs papas à travailler sur leur passé. Pour qu’il ne leur tombe pas dessus, au moment où ils deviennent pères. #doula #parentalite #transmission #guerison #paternite #enfance #developpementpersonnel #nostrfr #parenting #healing